"Body-Painting"
"Body-Painting" by VICTOR & KATOUCHA (photo St. Tourné)
Body painting
versus mutilations génitales féminines.
Le marquage corporel
a toujours été utilisé par de nombreuses sociétés
de part le monde.
Les Aborigènes d'Australie,
les Masais d'Afrique,
les Indiens d'Amazonie
et de nombreuses autres ethnies
se sont illustrées
par leurs techniques de peinture sur corps.
Elles étaient à l'oeuvre dans des rites initiatiques,
des rites de passages
essentiels au fonctionnement de la société traditionnelle.
"Body-Painting" by VICTOR & KATOUCHA (photo St. Tourné)
Les Aborigènes ont délaissé peu à peu
la scarification (douloureuse et indélibile)
pour la peinture sur corps
(éphémère et indolore).
Ils sont pris en référence par KPLCE
qui milite pour une coupure symbolique
qui remplacerait l'excision.
"Body-Painting" by VICTOR & KATOUCHA (photo St. Tourné)
La performance artistique
de Victor et de son modèle Katoucha
est revendiquée comme un marquage corporel
alternatif indolore et éphémère.
C'est cette translation sémique et symbolique
devenue réalité pour les Aborigènes,
que revendique KPLCE.
"Body-Painting" by VICTOR & KATOUCHA (photo St. Tourné)
Un glissement d'un rite
douloureux et inaliénable
(l'excision)
à un rite reconnaissant l'intégrité de chaque être,
indolore et éphémère
(la peinture sur corps).
Eric Dicharry pour KPLCE (27 avril 2006).
"Body-Painting" by VICTOR & KATOUCHA (photo St. Tourné) repose sur sa récursivité mais les conditions de sa reproduction dépendent des modifications des mentalités, de l'état des connaissances en matière de santé des populations concernées. Préférer et militer par la peinture sur corps, c'est imaginer et inventer une représentation symbolique alternative et compatible avec les valeurs des droits des enfants partagés par KPLCE.
La performance du rite
"Body-Painting" by VICTOR & KATOUCHA (photo St. Tourné)
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